L'apparition du certificat diamant en 1970 a fondamentalement changé les mentalités. Règles et lois sont venues modifier les conditions du marché : si tromperies ou malveillances étaient fréquentes dans les échanges diamantaires, des procédures et des documents officiels existent aujourd'hui qui certifient et authentifient la qualité d'un diamant.
La Joaillerie Royale délivre un certificat en bonne et due forme pour votre diamant sur base des critères des plus grands laboratoires, HRD, GIA, IGI.
Pourquoi un certificat est-il important ?
Pour reconnaître de façon indiscutable un diamant : en cas de vol ou de simple mise en réparation, vous êtes en mesure de pouvoir identifier votre diamant.
Pour faire des comparaisons de prix entre diamants de qualité égale, car, dans le circuit commercial, ce document est le gage de la valeur d'une pierre.
Pour faire une évaluation précise du diamant dans le temps opposable aux assurances en cas de sinistre.
Pour négocier : un diamant est plus facilement négociable lorsqu'il est certifié, surtout s'il est serti, car la monture ne permet pas une observation fiable.
La nomenclature des diamants est rigoureusement identique dans tous les pays, la norme internationale étant celle donnée par le GIA (Gemological Institute of America). Ce dernier, le HRD (laboratoire national belge) et l'International Gemological Institute (IGI) à Anvers, la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP) sont les organismes de référence, réputés pour leur sérieux et leur intégrité, car face à l'augmentation de la demande de diamants certifiés, les bureaux d'expertise se sont multipliés.
Les critères renseignés dans le certificat d'un diamant
Un certificat est la carte d'identité du diamant, c'est-à-dire ses critères objectifs de qualité, ses caractéristiques propres. Cette identification relève d'une analyse pointue en laboratoire.
Le matériel d'observation utilisé est des plus sophistiqués. La pesée s'effectue sur une balance à carats électronique (précision au millième de carat). La mesure se fait au centième de millimètre :
Pour les pierres rondes, on mesure le diamètre sur plusieurs axes. Une pierre n'étant jamais parfaitement ronde, le certificat donnera toujours 3 mesures : diamètre minimum, diamètre maximum et profondeur. Exemple : 5,36 - 5,40 x 3,30 mm.
Pour les diamants de forme fantaisie, on mesure les côtés.
Quelle que soit la forme, on mentionnera la hauteur de la colette à la table.
Le diamant est observé à la loupe binoculaire (40 fois) pour rechercher les inclusions et déterminer son degré de pureté. Sont notifiés lors de cet examen ses défauts (les extra facettes, la qualité du polissage, la particularité des inclusions, le type de rondiste, etc), informations nécessaires pour compléter l’identification de la pierre, qui apparaissent dans la zone du certificat .
La couleur du diamant est analysée par comparaison à des pierres étalons. Le spectrophotomètre, couplé à un ordinateur, permet aussi de définir la couleur exacte du diamant.
Les proportions et le fini sont analysés en plaçant le diamant dans un projecteur de profil. Un système de miroir permet la projection de l’image agrandie du diamant sur un support en verre où sont dessinés des repères références. L’écart des proportions permet de déterminer les pourcentages de la table, de la couronne et du pavillon par rapport au diamètre. Ce calcul est conclu par l’appréciation de la symétrie : Excellent, Very Good, Good, Fair.